J’ai été très ému par ces trois personnages féminins dont les destins s’entremêlent de façon si naturelle. Plongé au cœur de leur intimité, par le récit de la narratrice ou à travers les lettres de la « dame sans âge », j’ai partagé leurs sentiments, leurs douleurs mais aussi leurs instants d’exaltation.

La place importante du silence dans le récit rend la lecture très apaisante, presque méditationnelle.

Plus qu’un roman, je dirais que c’est un conte initiatique qui propose un regard intense et plein de sagesse sur le rapport à la vie, à la mort et à l’héritage que l’on laisse derrière soi.

Amélie Léotard ne s’est pas trompée en vous faisant confiance. Merci pour cette lecture !

Véronique,

Je viens de terminer la lecture de ton livre « Perle d’Espérance « .  Un GRAND merci pour la charmante dédicace.  Je l’ai lu avec plaisir et attention et trouve qu’il se dégage de ton  ouvrage beaucoup de grandeur.

C’est un livre qui est à contre courant de la majeure partie des philosophies de vie prônées par notre société et cela fait un bien fou ! Au lieu de célébrer la vigueur de la volonté, la capacité d’imposer sans fin son désir aux circonstances, de faucher devant soi tout ce qui lui fait obstacle,  sans souci pour les dégâts créés, ton livre magnifie l’accueil, l’acceptation,  l’ouverture à la créativité de l’existence. Les personnages y sont généreux, donnent d’eux mêmes et lorsque  le temps en est venu, sont capables de retrait discret, voire même d’effacement. Le respect d’autrui y est toujours présent,  et la volonté d’éviter toute ingérence dans la vie de ceux que l’on aime le plus, atteint souvent ici la dimension du sacrifice.

Je ne retrouve pas la citation exacte d’un sage indien qui dit quelque chose comme ça ; « Ouvrir ses mains, l’oiseau s’y pose, lorsqu’il s’en va ne pas la refermer  »

J’aime la façon dont le récit est conduit, d’abord ce contact intriguant  avec la dame sans âge, puis peu à peu, au travers du personnage de la narratrice, l’avancée dans cette histoire où la perte, l’impossible,  façonnent chacune des interactions entre ces êtres sensibles. Le rôle du silence y est particulièrement magnifié, là aussi à l’envers des diktats de notre temps. Si je devais choisir un autre titre à ton livre je penserai à  » Des silences assourdissants » , ils jalonnent en effet le destin de ces trois vies.

Ton premier livre était autobiographique, celui ci est davantage de l’ordre du roman , pour autant on retrouve et cela te rend pour moi très attachante, ces passions essentielles pour l’écriture, la peinture et à travers elles,  l’univers de beauté dans lequel l’art peut nous emmener. Une belle éthique de vie !

Bravo donc et merci pour tout cela !

Un beau sujet, un beau livre, auquel je souhaite beaucoup de succès !

Véronique,

Je prends enfin le temps de te faire part de mon sentiment après avoir lu ton dernier livre.

Il est exceptionnel !

Je les ai entendus ces silences riches d’émotions, cette dame sans âge qui a su toucher son prétendant silencieux mais aussi la narratrice, cette enfant adoptée le temps que la folie des hommes se dissipe, ce Hans qui a aimé sans jamais l’avoir dit.

Les évènements se succèdent et je me suis laissé emporter. J’étais impatient de découvrir la réaction de la jeune fille devenue adulte et pleine de vie après qu’elle ait pris connaissance de l’empreinte qu’elle laissa en Aveyron chez une vieille dame alors qu’elle n’avait que 8 ans.

Chacun de tes personnages m’a touché, j’ai l’impression aussi d’avoir découvert l’écrivain.

C’est bien la première fois que j’ai la chance de remercier l’écrivain d’un livre que j’ai vraiment beaucoup apprécié.

A bientôt